Les pires Captcha du Web

Source: Tom's Guide

Le Captcha est un test utilisé sur le Web pour se protéger des Spams et autres intrusions robotisées. Voici une sélection des Captcha les plus grotesques, maladroits improbables...



Qui n’a jamais pesté contre ces suites de lettres ou chiffres entremêlés qui permettent de débloquer un accès sécurisé ? Le Captcha est un test utilisé sur le Web pour se protéger des spams et autres intrusions robotisées. Le mot « Captcha » a deux sens. Prononcé de manière anglophone, il signifie « capture » puisqu’il est constitué d’une image dans lequel on doit déchiffrer un code. C’est également la réunion des initiales de « Completely Automated Public Turing test to Tell Computers and Humans Apart », soit un test automatique pour dissocier les ordinateurs des êtres humains. Voici une sélection des Captcha les plus grotesques, maladroits improbables ou totalement tordus du Web.
On commence avec vraisemblablement l’un des plus connus, celui du site scientifique Institut Ruder Boskovic, situé à Zagreb en Croatie. Le postulat de départ est simple : comme les hébergeurs du site veulent éviter un accès à leur générateur aléatoire de nombre, ils proposent de résoudre une formule mathématique plus ou moins compliquée. Comme certaines sont particulièrement évoluées, un simple rafraîchissement de la page permet de tomber sur des formules plus aisées. Ingénieux.


Les sites de partage de fichiers, tels Rapidshare ou encore Megaupload, sont souvent amateurs de Captcha alambiqués. Certains espèrent ainsi limiter le nombre de téléchargements. Cela peut malheureusement se traduire par des messages indéchiffrables. Ici, un site demande à l’utilisateur de résoudre l’hypothèse de Riemann pour télécharger le contenu du fichier. Astucieux, bien qu’un tantinet agaçant.

Une des grandes ficelles du Captcha consiste à rendre quasi-illisible le texte pour les robots spammeurs. Oui mais voilà, parfois même l’oeil humain ne parvient plus à détacher les caractères réels des hiéroglyphes. C’est le cas de cette capture, dans laquelle les lettres et chiffres à découvrir sont entrelacés au milieu de traits qui la rendent impossible à décrypter. Un exemple parfait de Captcha inefficace.


L’autre grande mode pour les Captcha : les suite de lettres ou mots sans cohérence aucune. Seul problème, même enchevêtrées aléatoirement, ces lettres peuvent devenir une expression ou un message plutôt déstabilisant... Ici, Facebook incite l’utilisateur à « être anorexique ». Une nouvelle mauvaise publicité pour le réseau social qui n’a déjà pas toujours bonne réputation.
Les lettres déformées, voici un autre moyen pour certains sites de filtrer les robots. Ainsi, des systèmes de Captcha tentent de rendre un texte plus difficilement lisible. Mais encore une fois, cela peut atteindre des sommets d’absurdité, lorsque les caractères, trop rapprochés ou trop déformés, ne sont plus déchiffrables. Ici, le premier est facile. C’est à partir du deuxième que la partie se complique...


L’originalité n’est peut-être pas le fort des concepteurs de Captcha, en tout cas en voilà un à qui on ne pourra reprocher de vouloir sortir du lot. Guy Abbott, le propriétaire du site Geee, a placé un Captcha quasi impossible à reproduire dans son formulaire de contact. Et pour cause, celui-ci semble justement ne pas vouloir être contacté. Du coup, l’internaute souhaitant passer un message au propriétaire doit parvenir à reproduire un portrait à l’aide de sa souris. Mission impossible, mais initiative à souligner.

Une autre technique pour décourager l’internaute de valider un Captcha : rendre le texte illisible en calquant le fond de l’image sur la couleur des lettres à découvrir. La conséquence mécanique est imparable : l’utilisateur fronce les sourcils, retrousse son nez, ajuste ses lunettes, se rapproche de l’écran pour tenter de retrouver les lettres cachés, mais il n’en est rien. Victoire du site par abandon.

Cette fois-ci, le fond est parfaitement distinct des chiffres et des lettres. Mais celles-ci sont tellement nombreuses, entrelacées, floues ou peu lisibles qu’il est impossible de choisir les caractères demandés. Pas la peine de tenter un « reset », c’est le processus en lui-même qui ne tient pas la route.

Souvenez-vous de ces jeux d’enfants, qui consistaient à inventer un langage propre, en liant un symbole à une lettre. Ou un chiffre à une lettre, comme le très célèbre K=7, facile à mémoriser. Voici un site qui s’en est inspiré , en proposant un code à base de symboles basiques : pièces d’échec, formes géométriques, note de musique, etc. Chaque forme correspond à une lettre, et l’utilisateur doit retranscrire le message codé dans l’encadré pour valider son formulaire.

Certains sites privilégient les images au texte. Il semblerait que les robots spammeurs soient plus enclins à passer au travers d’un texte illisible plutôt que de sélectionner une image nette parmi 9 autres. L’image suivante est tirée d’un site qui demande à l’internaute de cliquer sur le chien, mêlé à d’autres images d’objets. Les chats sont souvent ciblés également, allez savoir pourquoi. Enfantin, mais semble-t-il efficace.
Terminons sur une note plus sérieuse. Nos amis russes, particulièrement reconnus pour leurs compétence en matière de piratage, ne sont pas en reste pour ce qui est des Captcha. Ici, ce site en cyrillique demande de résoudre un problème de physique, à l’aide de résistances. Deux chiffres constituent la réponse, mais difficile pour les non-matheux de franchir l'étape.

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