Prune
Un jeu contemplatif
Un arbre s’éveille à la vie. Ses branches nues, guidées par la force de la sève, s’élèvent dans le noir. Elles espèrent le jour, le soleil nourricier qui les fera fleurir.
Vous êtes dans la demi-pénombre, étonné de vous trouver là, dans l’univers lunaire de Prune, bercé par une musique lente.
D’un geste l’arbre naîtra et d’un autre il grandira.
D’un geste l’arbre naîtra et d’un autre il grandira.
Vers la lumière
Car ce jeu contemplatif ne demande qu’une seule action : celle de tailler l’arbre que vous venez de faire sortir de terre.
Du bout du doigt, vous coupez les branches, pour faire grandir votre arbre, le guider, lui permettre d’atteindre la lumière… et fleurir.
Fleurs de pruniers, blanches, bleues ou jaunes jaillissent alors et égayent la grisaille de la contrée aride de Prune, sèche, comme oubliée.
Prunier ou cerisier japonais
Sous le vent, à l’écart d’astres brûlants et rougeoyants, entre des parois rocailleuses et étroites, parmi des usines, malgré les roues tranchantes et les obstacles, l’arbre toujours trouvera un passage.
Prunier ou cerisier japonais, quel qu’il soit dans votre imaginaire, l’arbre découpera sa silhouette dans la brume et atteindra la clarté.
Ode à la force séculaire des arbres, évocation des ravages de la pollution planétaire ? Différentes interpétations de ce jeu sont possibles.
Tableaux visuels
L’ensemble, trés réussi graphiquement, oscille entre le rouge et le gris. La musique douce, le son des craquements de branches : l’ambiance sonore également est au diapason, avec un bémol concernant le tintement lié à l’éclosion des fleurs que j’aurais espéré plus lumineux.
Le jeu est composé de cinq chapîtres qui se terminent assez rapidement.Mais chaque tableau peut se rejouer sans se lasser, la seule énigme à résoudre étant de trouver le meilleur passage jusqu’à la lumière.
Voci donc une trés belle exérience ludique et visuelle.
Voci donc une trés belle exérience ludique et visuelle.