NSA : 50 000 malwares à travers des réseaux informatiques du monde entier

NSA : 50 000 malwares à travers des réseaux informatiques du monde entier


Nouvelle révélation issue des informations transmises par Edward Snowden. Selon le journal hollandais NRCla NSA aurait infecté plus de 50 000 réseaux informatiques à travers le monde pour intercepter des informations sensibles. Une unité spéciale, nommée TAO et composée de hackers, serait en charge de ces activités et viserait particulièrement les télécommunications, alors que ces actes sont interdits aux États-Unis. 

Nouvelle révélation concernant la NSA. Et pas des moindres. 
Le journal hollandais NRC vient de publier un nouveau document interne de l'autorité de surveillance américaine. Celui-ci fait état que la NSA aurait introduit des logiciels malveillants à travers plus de 50 000 réseaux informatiques dans le monde entier. Sur la carte datant de 2012, des points d'entrée sont présents sur tous les continents et particulièrement en Asie, Afrique du Nord, dans le nord de l'Amérique latine et en Europe de l'Est. 
L'implantation de ces logiciels malveillants aurait pour but d'intercepter des données. Plus particulièrement, il semblerait que la NSA vise les réseaux de télécommunication
Cette nouvelle information vient confirmer une ancienne publication de The Washington Post qui déclarait que la NSA détenait une unité spécialenommée TAO (Tailored Access Operations). Composée d'excellents hackers, cette équipe se chargerait de ces activités ainsi que de toutes celles liées aux interceptions de données informatiques. Elle pourrait, même, mettre en place des cyber attaques pour endommager ou détruire des réseaux ou ordinateurs étrangers. 
Selon le document publié, les États-Unis ne seraient pas les seuls impliqués dans ce programme. Les pays nommés « Five Eyes » -États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande- qui s'opposent aux réactions de nombreux pays, seraient actifs dans ce programme. 
Le journal NRC donne, comme exemple, une attaque découverte en septembre 2013. Le service de renseignement britannique, GHCQ, aurait utilisé de fausses pages LinkedIn pour installer des logiciels malveillants sur le réseau de l'opérateur belge, Belgacom. Cela aurait permis à GHCQ de surveiller les clients de l'opérateur durant plusieurs années. 

Le gouvernement américain doit, maintenant, répondre de ces accusations de propagation de virus informatiques et de logiciels malveillants alors que cela est illégal. 

Posts les plus consultés de ce blog

Numericable affirme son désir d'acheter SFR

Sélection de 69 sites incontournables