Logiciels libres : le point sur l'évolution des ministères

Le 19 septembre 2012, le Premier ministre a publié une circulaire pour inciter à l'usage des logiciels libres dans l'administration. Sans retour, la députée Isabelle Attard a rédigé une question écrite, au mois de mai dernier, aux 37 ministres. Elle les interrogeait sur les suites données à la circulaire. Le point sur les ministères qui ont répondu à ce jour. 

Au mois de septembre 2012, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a diffusé une circulaire à propos des logiciels libres
Ils y étaient décrits comme des logiciels conçus « pour donner à l'utilisateur une grande liberté d'utilisation, de modification et de diffusion ». Dans cette circulaire, le Premier ministre demandait aux ministères de développer l'usage des logiciels libres pour profiter de: « moindre coût, souplesse d'utilisation, levier de discussion avec les éditeurs ». 


Au mois de mai 2013, la députée Isabelle Attard a fait parvenir une question écrite aux 37 ministres afin d'avoir un retour sur cette circulaire. À ce jour, certains d'entre eux ont répondu

Le ministère des Affaires étrangères développe, depuis 2005, son système d'information avec des logiciels libres. De plus, ses sites sont élaborés à partir du CMS libre Spip. Par ailleurs, le ministère est équipé de la suite bureautique LibreOffice. 

Le ministère de l'Agriculture a déclaré que, depuis 2008, ses ordinateurs sont équipés de la suite OpenOffice

Le ministère de l'Économie a affirmé que la majorité des serveurs sont sous Linux. Les ordinateurs des fonctionnaires sont équipés de logiciels bureautiques libres, tout comme les navigateurs et la messagerie. 

Le ministère de la Culture a déclaré que, depuis les années 2000, il développe l'utilisation des logiciels libres. Dès que possible, les développements informatiques reposent sur Apache, Linux, MySQL, Tomcat, ou PostGreSql. 

Le ministère de l'Éducation nationale développe, depuis 2008, des solutions libres, tels que le remplacement des outils HP par la suite libre Squash. 

Dernier à répondre, le ministère des Affaires sociales et de la Santé. Déjà engagés dans ce développement, les ministères rattachés basculeront, dans 4 à 6 ans, l'ensemble des postes de travail sous logiciels libres. 

Les choses avancent, plus ou moins progressivement. 

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