Piratage sur Deezer : peine de prison pour un étudiant
Source: GNT
Un étudiant a été condamné pour avoir mis au point et diffusé Freezer, un logiciel qui permettait de télécharger les musiques proposées en écoute sur des plates-formes de streaming telles que Deezer.
Au mois d'août 2008, Simon Richert a mis en ligne un petit logiciel nommé Freezer grâce auquel il était de possible d’enregistrer au format MP3 les musiques proposées à l’écoute via les plates-formes de streaming telles que Deezer.
Avec comme toile de fond l’examen du projet de loi Hadopi premier du nom par le Sénat, le succès ne s’est évidemment pas fait attendre, les adeptes des réseaux P2P ayant vu en Freezer une bonne alternative pour continuer à jouir d'une musique gratuite - mais illégalement acquise - sans risquer de se faire prendre.
Reste que le petit manège n’a pas tardé à être repéré par le portail Deezer et les ayants droit, lesquels ont alors déposé plainte, dénonçant une " incitation du public à l'usage de logiciel manifestement destiné à la mise à disposition non autorisée d'œuvres protégées ".
Il y a peu, le juge en charge de l’affaire a rendu son verdict. Il a condamné l’étudiant âgé de 20 ans aujourd'hui à six mois de prison avec sursis et à verser 15 000 euros de dommages-intérêts aux plaignants, à savoir Deezer, la Sacem et la SCPP.
Lorsqu’il avait été entendu au mois de février dernier, celui qui est défini comme un " petit génie de l'informatique " évoquait un simple " défi personnel " qui a ensuite intéressé quelques amis avant de finir sur la Toile. Celui-ci avait également insisté sur le fait qu’il n’avait jamais caché son identité sur le site où était téléchargeable le logiciel et qu’il a bien informé l’utilisateur quant aux responsabilités prises en utilisant le logiciel. Un argumentaire qui ne lui a pas permis d’échapper à la peine de prison avec sursis que réclamait le parquet, mais d’échapper en partie aux 94 000 euros de dommages-intérêts demandés par les plaignants.
Avec comme toile de fond l’examen du projet de loi Hadopi premier du nom par le Sénat, le succès ne s’est évidemment pas fait attendre, les adeptes des réseaux P2P ayant vu en Freezer une bonne alternative pour continuer à jouir d'une musique gratuite - mais illégalement acquise - sans risquer de se faire prendre.
Reste que le petit manège n’a pas tardé à être repéré par le portail Deezer et les ayants droit, lesquels ont alors déposé plainte, dénonçant une " incitation du public à l'usage de logiciel manifestement destiné à la mise à disposition non autorisée d'œuvres protégées ".
Il y a peu, le juge en charge de l’affaire a rendu son verdict. Il a condamné l’étudiant âgé de 20 ans aujourd'hui à six mois de prison avec sursis et à verser 15 000 euros de dommages-intérêts aux plaignants, à savoir Deezer, la Sacem et la SCPP.
Lorsqu’il avait été entendu au mois de février dernier, celui qui est défini comme un " petit génie de l'informatique " évoquait un simple " défi personnel " qui a ensuite intéressé quelques amis avant de finir sur la Toile. Celui-ci avait également insisté sur le fait qu’il n’avait jamais caché son identité sur le site où était téléchargeable le logiciel et qu’il a bien informé l’utilisateur quant aux responsabilités prises en utilisant le logiciel. Un argumentaire qui ne lui a pas permis d’échapper à la peine de prison avec sursis que réclamait le parquet, mais d’échapper en partie aux 94 000 euros de dommages-intérêts demandés par les plaignants.
